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Trois questions pour les investisseurs en obligations canadiennes
Tim Ng
Gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe
Tom Reithinger
Gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe

Après l’une des pires années obligataires jamais enregistrées en 2022, les investisseurs canadiens en titres à revenu fixe s’attendaient à un retour à la normale cette année. Cette attente a été largement satisfaite, puisque les obligations tiennent leurs promesses de stabilité, de revenu, de diversification et de résultats, bien que modestes, à mi-parcours de l’année 2023. Mais l’incertitude demeure en ce qui concerne les obligations, car les banques centrales continuent d’augmenter les taux d’intérêt, plutôt que de les réduire, afin de refroidir des économies que beaucoup s’attendaient à voir entrer en récession.


Une récession est-elle toujours probable? L’inflation reviendra-t-elle à son taux cible? La renaissance des obligations se poursuit-elle? Tim Ng et Tom Reithinger, gestionnaires de portefeuille du Fonds Capital Group revenu fixe essentiel plus canadienMC (Canada) répondent à ces questions plus bas.


1.  La renaissance des obligations se poursuit-elle?


« Oui », répond M. Ng. « Avec des rendements de départ tels qu’ils sont aujourd’hui, les obligations offrent plus de valeur qu’elles ne l’ont fait au cours des dix dernières années. »


Les investisseurs ont peut-être été surpris par le recul des résultats obligataires au deuxième trimestre, alors que la Banque du Canada (BdC) a relevé les taux d’intérêt à deux reprises, mais cela n’a fait que retarder et non dérailler la renaissance, selon M. Ng. En fait, les rendements à l’intérieur et à l’extérieur du Canada ont continué à augmenter au fil de l’année et se situent maintenant nettement au-dessus des niveaux les plus bas observés avant que les taux ne commencent à augmenter en mars 2022. 


Rendements plus élevés 

Le tableau montre l’évolution des rendements dans les secteurs à revenu fixe au fil du temps, en commençant par les dates des derniers creux (de haut en bas : 4 août 2020, 31 décembre 2020, 6 juillet 2021, 4 janvier 2021 et 27 juillet 2021) par rapport aux rendements au 31 juillet 2023. Pour les obligations américaines globales, les rendements sont passés de 1,02 au 4 août 2020 à 4,85 au 31 juillet 2023; pour les obligations d’entreprises américaines de qualité investissement, les rendements sont passés de 1,74 au 31 décembre 2020 à 5,45 au 31 juillet 2023; pour les obligations d’entreprises américaines à rendement élevé, les rendements sont passés de 3,53 au 6 juillet 2021 à 8,30 au 31 juillet 2023; pour la dette des marchés émergents, les rendements sont passés de 4,36 au 4 janvier 2021 à 6,9 au 31 juillet 2023; pour les obligations du gouvernement canadien à 10 ans, les rendements sont passés de 0,43 au 27 juillet 2021 à 3,50 au 31 juillet 2023.

Sources : Bloomberg, Bloomberg Index Services Ltd, JPMorgan. Au 31 juillet 2023. Les rendements sectoriels ci-dessus comprennent l’indice Bloomberg U.S. Aggregate Bond, l’indice Bloomberg U.S. Corporate Investment Grade, l’indice Bloomberg U.S. Corporate High Yield et l’indice mixte composé à 50 % de l’indice J.P. Morgan EMBI Global Diversified Index et à 50 % de l’indice J.P. Morgan GBI-EM Global Diversified. La période considérée va de 2020 à aujourd’hui. Les dates relatives aux creux récents sont, de haut en bas : 4 août 2020, 31 décembre 2020, 6 juillet 2021, 4 janvier 2021 et 27 juillet 2021. Les rendements indiqués sont des rendements au pire. Le rendement au pire est le rendement le plus bas qui peut être réalisé soit par un achat ou une vente à l’une des dates d’achat ou des dates de vente disponibles, soit en conservant une obligation jusqu’à son échéance. Les chiffres de "variation" peuvent ne pas concorder en raison des arrondis.

« Le fait que les banques centrales du Canada, des États-Unis et de l’Europe réduisent le rythme et l’ampleur des augmentations de taux d’intérêt — certaines d’entre elles étant sur le point d’achever leur cycle de hausse des taux — est positif pour les obligations », déclare M. Reithinger.


En outre, si les banquiers commencent à réduire les taux, les prix devraient augmenter, car les obligations du portefeuille d’un investisseur vaudront plus cher. Et si l’inverse se produit, les banques centrales font marche arrière et recommencent à augmenter agressivement leurs taux d’intérêt, les investisseurs peuvent se rassurer en sachant qu’ils ont investi dans des rendements beaucoup plus élevés qui leur donnent un revenu à terme ou un revenu de coupon, qui est supérieur à 8 % sur une obligation d’entreprise américaine à rendement élevé au 31 juillet 2023, d’après M. Reithinger. 


« En cas de récession, les investisseurs pourraient également en bénéficier, car les obligations apporteront la stabilité et la diversification nécessaires par rapport aux actions », ajoute-t-il.


Conclusion? Selon M. Ng, il est plus important d’être en avance sur les marchés obligataires que d’être en retard, afin que les investisseurs puissent bénéficier de rendements plus élevés et d’une appréciation des prix. 


2.  Une récession canadienne est-elle toujours probable?


« Il y a des signes évidents que l’économie canadienne ralentit et risque de ralentir encore, donc oui, une récession est toujours possible », déclare M. Ng, qui se réfère à la lecture du produit intérieur brut du mois de mai, qui s’est soldé par un faible 0,3 %. Cela suggère un taux de croissance annualisé de 1 % pour le deuxième trimestre, qui est inférieur aux estimations de la BdC.


D’autres signes de ralentissement de la croissance, selon M. Ng, sont contenus dans les enquêtes de la BdC qui interrogent les entreprises canadiennes sur leurs perspectives. Les enquêtes sont particulièrement instructives parce qu’il s’agit d’indicateurs avancés, et non pas retardés. L’enquête sur les perspectives des entreprises (EPE) menée par la BdC au deuxième trimestre démontre que la faiblesse de l’économie canadienne se manifeste sur plusieurs fronts. L’indicateur clé des perspectives de l’EPE, qui regroupe les attentes des entreprises du Canada pour les trois à six mois à venir, continue d’afficher une tendance à la baisse. 


Encore une fois négatif

Le graphique présente les résultats de l’indicateur de l’enquête sur les perspectives des entreprises (EPE) de la Banque du Canada. L’indicateur est une mesure sommaire des questions posées par l’EPE aux entreprises canadiennes et il est en baisse depuis le début de l’année 2022. Comme le démontre le graphique, l’activité des entreprises ralentit, les prix et les coûts augmentent et la pénurie de main-d’œuvre s’intensifie.

Remarque : L’indicateur EPE est une mesure synthétique des principales questions de l’enquête sur les perspectives des entreprises (EPE). Les indicateurs de l’activité commerciale sont ceux liés aux baisses passées des ventes, à la croissance future des ventes, aux indicateurs des ventes futures, à l’emploi et à l’investissement. Les indicateurs de prix et de coûts sont ceux liés à la croissance des prix des intrants et des extrants, ainsi qu’aux conditions de crédit. Les indicateurs de capacité sont ceux liés aux pénuries de main-d’œuvre, à l’intensité de la pénurie de main-d’œuvre et à la capacité de répondre à la demande.  

Source : Enquête sur les perspectives des entreprises, deuxième trimestre 2023, Banque du Canada.

« Les résultats de toutes les catégories de questions, de régions et de secteurs contribuent désormais négativement à l’indicateur clé des perspectives de l’enquête », déclare M. Ng. Outre le fait qu’un plus grand nombre d’entreprises ont des perspectives d’embauche et d’investissement plus faibles, les entreprises sont également confrontées à un resserrement plus important des conditions de crédit.


D’autre part, les entreprises liées directement ou indirectement aux dépenses de consommation discrétionnaire pensent également que les taux d’intérêt élevés ont freiné les ventes de leurs produits et services et elles anticipent un nouvel affaiblissement. Plus particulièrement, les indicateurs de ventes futures, qu’il s’agisse des carnets de commandes ou des demandes de renseignements commerciaux, sont nettement inférieurs aux niveaux moyens historiques. 


« Ces indicateurs clignotent en jaune, voire en rouge, mais en même temps, ils ne disent pas qu’une récession est certaine. Ils confirment simplement que le risque de récession est élevé », explique M. Ng. 


Il convient de noter que les marchés de l’emploi continuent de faire preuve de vigueur, même si des signes de faiblesse commencent à apparaître. Le dernier rapport sur l’emploi de Statistique Canada démontre que l’économie canadienne a perdu 6 400 emplois en juillet, tandis que le taux de chômage est remonté à 5,5 %. L’économie a perdu des emplois au cours de deux des trois derniers mois. 


Selon M. Reithinger, cela pourrait amener la BdC à faire une pause lors de sa prochaine réunion de politique monétaire, le 6 septembre, mais cela ne signifie pas que la campagne de resserrement des taux est terminée.


« Aucun banquier central ne veut rester dans les mémoires comme celui qui a laissé filer l’inflation. Nous pourrions donc assister à une nouvelle hausse des taux, qu’elle fasse basculer l’économie dans la récession ou non », ajoute-t-il. 


3.  L’inflation reviendra-t-elle à son taux cible?


« L’inflation est orientée dans la bonne direction et les pressions maximales sur les prix sont probablement derrière nous », déclare M. Ng.


Son optimisme s’explique par le fait que l’« ampleur » de l’inflation se réduit dans les indicateurs préférés de la BdC pour mesurer les variations de prix. Contrairement à l’indice global des prix à la consommation (IPC), qui suit les prix d’un panier complet de biens, les indicateurs préférés de la banque éliminent les éléments plus volatils tels que l’essence afin de donner à la BdC une image plus claire des pressions inflationnistes. L’un de ces indicateurs, l’IPC moyen ajusté, a atteint un sommet de 5,6 % en juin 2022 et se situe à 3,7 % en juin 2023, tandis que l’IPC médian, qui a atteint un sommet de 5,4 % en novembre 2022, est tombé à 3,9 % en juin 2023.  


En baisse, mais jusqu’où?

Le graphique présente la fourchette cible de 1 % à 3 % pour le taux directeur de la Banque du Canada en fonction de trois indicateurs clés de l’inflation au Canada, de janvier 2010 à juin 2023. Le graphique démontre que l’IPC total a atteint un sommet de 8,1 % en juin 2022 et est tombé à 2,8 % en juin 2023, que l’IPC moyen ajusté a atteint un sommet de 5,6 % en juin 2022 et se situe à 3,7 % en juin 2023, et que l’IPC médian a atteint un sommet de 5,4 % en novembre 2022 et se situe maintenant à 3,9 %, également en juin 2023.

Source : Banque du Canada.

« Nous pensons que cette tendance va se poursuivre et que l’inflation va continuer à se modérer », ajoute-t-il. Mais il y a un bémol. Selon lui, il y a des raisons de croire que, dans les jours à venir, le creux de l’inflation sera historiquement plus élevé qu’il ne l’était auparavant. 


En raison des forces jumelles de la démondialisation et des énormes injections d’argent par les banquiers centraux pendant la pandémie et avant (la grande crise financière), M. Ng prévoit que l’inflation annuelle pourrait être plus élevée que les objectifs actuels des banquiers. 


« Je pense que l’inflation annuelle sera supérieure à 2 % pendant un certain temps », déclare-t-il. 


Cela pose une question intéressante à certains banquiers centraux qui sont tenus par leur mandat de maîtriser l’inflation. Bien que la BdC vise à maintenir l’inflation à 2 %, elle dispose d’une certaine marge de manœuvre au-dessus et au-dessous de cette valeur en raison de la fourchette cible de maîtrise de l’inflation qu’elle s’est fixée (de 1 % à 3 %). En revanche, la Réserve fédérale américaine ne dispose pas d’une telle « fourchette », mais d’un objectif strict de 2 %. 


Cela signifie-t-il que la Fed continuera à relever ses taux si l’inflation reste bloquée au-dessus de 2 %, à par exemple 2,25 % ou 2,50 %?


« C’est la question à un million de dollars », dit M. Ng, « et c’est quelque chose que les investisseurs suivront de près. » 



Timothy Ng est gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe et possède 18 ans d’expérience dans le secteur (au 31 décembre 2023). En tant qu’analyste de placements de titres à revenu fixe, il couvre les bons du Trésor américain, les TIPS et les swaps de taux d’intérêt. Il est titulaire d’un baccalauréat avec mention en informatique de l’Université de Waterloo (Ontario).

Thomas Reithinberg est gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe avec 13 ans d’expérience dans le secteur (au 31 décembre 2023). Il est titulaire d’une MBA de la Harvard Business School et d’un double baccalauréat en commerce et gestion, et en ingénierie informatique du Rensselaer Polytechnic Institute.


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