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Une nouvelle réalité pour les investisseurs : cinq grandes tendances qui modifient les marchés
Jody Jonsson
Gestionnaire de portefeuille d’actions

Une nouvelle réalité se dessine sur les marchés mondiaux.


Au cours des derniers mois, les commentateurs se sont surtout concentrés sur une transition de la croissance vers la valeur, mais je pense que ce point de vue est quelque peu simpliste. J’observe plusieurs changements simultanés qui pourraient définir la prochaine décennie sur les marchés du monde entier.


De nombreux investisseurs prévoient un retour à la normale une fois que l’inflation aura diminué et que les banques centrales auront cessé de relever les taux d’intérêt. Mais selon moi, le monde subit des changements importants et les investisseurs devront revoir leurs attentes quant à l’évolution de l’environnement d’investissement. Voici cinq changements importants qui se produisent actuellement dans les économies et sur les marchés, ainsi que les implications à long terme de chacun d’entre eux en matière d’investissement :


1. De la baisse des taux à la hausse des taux et de l’inflation


Le marché est aux prises avec un environnement macroéconomique qui n’a pas été vu depuis longtemps. L’inflation n’a jamais été aussi élevée depuis le début des années 1980. Et nous avons connu 40 ans de baisse des taux d’intérêt, jusqu’à récemment. C’est plus long que la carrière, voire la vie, de la plupart des gestionnaires de placements. C’est en partie la raison pour laquelle le marché a du mal à s’adapter à cette nouvelle réalité.


Est-ce la fin d’un cycle de désinflation de 40 ans?

Le graphique présente les rendements des obligations du Trésor américain à 10 ans depuis 1955. Les rendements sont passés d’environ 3 % en 1955 pour monter pendant 26 ans et atteindre un pic d’environ 15 %. Au cours des 39 années suivantes, les rendements ont diminué avant d’atteindre un creux en 2020.

Sources : Capital Group, Refinitiv Datastream. Au 26 octobre 2022.

Il est facile de supposer que ces bouleversements du marché s’inverseront rapidement — les marchés obligataires prévoient actuellement un retour à une inflation de 2 % d’ici deux ans, par exemple. Mais ces cycles durent souvent beaucoup plus longtemps qu’on ne le pense, et il y a des raisons de penser que l’inflation plus élevée est structurelle et qu’elle devrait persister.


Dans ce nouvel environnement, je suis particulièrement prudente à l’égard des entreprises fortement endettées ou de celles qui contractent de nouvelles dettes. L’argent n’étant plus « gratuit », une part plus importante des revenus sera consacrée au service de la dette. Les entreprises qui ont la capacité de financer leur propre croissance, ainsi que celles qui ont un solide pouvoir de fixation des prix et des flux de trésorerie fiables, resteront attrayantes dans un monde où l’inflation et le coût du capital sont élevés.


2. D’un leadership étroit à une direction plus vaste du marché


Je pense que le marché sera beaucoup moins concentré à l’avenir. La dernière décennie a été dominée par une poignée de valeurs technologiques qu’il fallait détenir pour rester en phase avec le marché. Je ne pense pas que ce sera le cas à l’avenir.


Je m’attends à ce que des opportunités se présentent dans une grande variété d’entreprises, de secteurs et de zones géographiques. Les entreprises bien gérées au-delà du secteur technologique pourraient à nouveau avoir une chance de se distinguer.


Par exemple, les entreprises de commerce électronique ont cessé d’être des perturbateurs pour être elles-mêmes confrontées à des défis. Elles ont souvent des marges très faibles et sont coûteuses à mettre à l’échelle, avec une logistique de livraison difficile à gérer. Très peu l’ont fait avec succès. Certains détaillants traditionnels qui ont su combiner les avantages des magasins physiques avec une expérience d’achat en ligne attrayante commencent à prendre des parts aux entreprises de commerce purement électronique.


Les chefs de file du marché sont de moins en moins concentrés

Le graphique linéaire présente le rapport de l’indice S&P 500 Equal-Weighted à l’indice S&P 500. Une ligne ascendante indique une augmentation de l’étendue du marché, tandis qu’une ligne descendante indique une diminution de celle-ci. De 2015 à 2021, l’étendue du marché a diminué. De 2021 à aujourd’hui, l’étendue du marché a augmenté, pour atteindre « 109 ».

Sources : Capital Group, Refinitiv Datastream, Standard & Poor’s. Au 30 septembre 2022. Indexé à 100 au 1er janv. 2005.

Après la chute du marché en 2020, je m’attendais à un élargissement du groupe de chefs de file du marché, et c’est ce qui s’est produit. À mon avis, il s’agit d’une évolution saine qui confirme la raison pour laquelle j’ai essayé de diversifier mes propres portefeuilles. En théorie, cela devrait constituer une toile de fond positive pour ceux qui sélectionnent leurs titres par rapport à ceux qui privilégient l’indexation.


3. Des actifs numériques aux actifs physiques


Le dernier marché haussier a été dominé par les entreprises technologiques qui ont fait fortune grâce aux actifs numériques, tels que le commerce en ligne, les plateformes de diffusion en continu, les moteurs de recherche et les médias sociaux. Cela a occulté le fait que l’on ne peut pas construire une nouvelle économie sans les secteurs plus anciens. Non pas que les entreprises à priorité numérique disparaissent, mais je pense que les investisseurs vont commencer à accorder plus d’importance aux matières premières et aux producteurs d’actifs physiques. 


Le super-cycle des dépenses d’investissement pourrait être à l’origine d’une nouvelle renaissance industrielle

Le graphique à zones empilées présente les dépenses d’immobilisation dans les secteurs de l’indice MSCI ACWI sur une base annuelle de 2007 à 2021. Les secteurs mesurés et les dépenses d’immobilisation totales en milliards de dollars américains de chaque secteur respectif au 31 décembre 2021 sont les suivants : services financiers et immobiliers (66,2), soins de santé (90,0), biens de consommation de base (105,0), matériaux (177,9), industrie (184,8), énergie (225,0), consommation discrétionnaire (238,2), technologies de l’information (239,7), services de communication (243,7), services aux collectivités (252,2).

Sources : Capital Group, FactSet, MSCI. En dollars américains courants. Au 31 décembre 2021.

Certains pourraient penser que des tendances telles que le passage aux énergies renouvelables vont évincer les entreprises en place dans des secteurs traditionnels comme le secteur de l’industrie, celui des matériaux ou celui de l’énergie. Au contraire, il pourrait y avoir des gagnants parmi les entreprises qui aident d’autres enterprises à être plus efficaces sur le plan énergétique — qu’il s’agisse de bâtiments intelligents, de gestion de l’énergie ou de systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation qui réduisent les émissions de gaz. D’autres tendances mondiales, telles que la modernisation des réseaux, la relocalisation et la sécurité énergétique, pourraient provoquer un boom des investissements dans tous les secteurs. Ce sont des domaines dans lesquels les entreprises industrielles gérées intelligemment pourraient connaître une véritable renaissance.


4. De l’expansion des multiples à la croissance des bénéfices


De nombreux nouveaux investisseurs se sont habitués à ce que les actions soient très chères au cours des cinq à dix dernières années et supposent maintenant que les actions reviendront à ces niveaux au cours du prochain marché haussier. Lorsque les taux étaient proches de zéro, le marché pouvait supporter des multiples plus élevés, mais je pense que cette époque est révolue.


Un exercice que j’essaie d’appliquer lors de l’évaluation de mon portefeuille consiste à me demander : « Que se passerait-il si les actions ne reviennent pas à un ratio de 25 fois le bénéfice en 2027? Et si elles ne se négociaient qu’à 15 fois le bénéfice? » Si je parviens à faire fonctionner un titre à ce niveau, je pourrai probablement limiter les pertes. Dans cette optique, j’essaie de trouver des entreprises émergentes et axées sur la croissance qui ne sont pas évaluées comme telles. J’aime celles qui peuvent également offrir un potentiel de hausse de la valorisation, mais dont la thèse d’investissement n’en dépend pas.


Si l’expansion des multiples est limitée lors du prochain marché haussier, les rendements des actions devront être alimentés par la croissance des bénéfices. Cela signifie que les marchés ne seront probablement pas aussi patients avec les entreprises non rentables. Les actions dont les modèles d’affaires dépendent de l’argent bon marché disparaissent. Les entreprises qui ont financé des pertes tout en essayant de se développer rapidement, même lorsque leurs principes économiques ne fonctionnaient pas, sont en train de disparaître. Autrefois, les marchés ont payé lourdement pour la croissance future, mais aujourd’hui, avec des taux d’intérêt plus élevés, ils sont moins enclins à le faire. Le marché a décidé d’abandonner les modèles d’entreprise qui ne fonctionnent pas lorsque l’argent n’est plus gratuit.


5. Des chaînes d’approvisionnement mondiales aux chaînes d’approvisionnement régionales


La mondialisation des chaînes d’approvisionnement est une autre tendance pluridécennale qui est en train de changer. Depuis une génération, les entreprises délocalisent leur production à l’étranger pour réduire leurs coûts et augmenter leurs marges. Mais les limites de donner la priorité à l’efficacité plutôt qu’à la résilience sont désormais claires. La montée des tensions géopolitiques et les perturbations dues à la pandémie ont amené les entreprises à envisager de rapprocher leurs chaînes d’approvisionnement.


Bien que les goulots d’étranglement provoqués par les confinements liés à la COVID-19 se soient résorbés, de nombreuses entreprises en subissent encore les conséquences. L’industrie automobile en est un excellent exemple. Les grands constructeurs automobiles ont des dizaines de milliers de voitures inachevées en attente de pièces finales, et le composant manquant est souvent aussi mineur qu’une puce à semi-conducteur peu coûteuse. Aujourd’hui, les entreprises créent des redondances dans la chaîne d’approvisionnement afin qu’une seule perturbation ne fasse pas dérailler l’ensemble de leurs opérations.


Même si les problèmes liés à la pandémie s’atténuent, je pense que l’augmentation des conflits géopolitiques est une réalité permanente qui continuera à alimenter ce changement. L’environnement actuel me rappelle les années 1970, avec des tensions entre la Russie et l’Occident, des confrontations plus agressives avec la Chine, la montée de dirigeants autoritaires dans le monde entier et une coopération mondiale réduite. Depuis la chute du mur de Berlin, nous avons connu plus de 30 années généralement paisibles et prospères. Mais les risques sont aujourd’hui plus nombreux, et cette toile de fond suggère que des valorisations plus faibles sont justifiées et que les « surprises » devraient paraître moins surprenantes.


Les tensions mondiales accrues ont augmenté le risque de dépendance vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement internationales

Le graphique linéaire présente les niveaux de l’indice du risque géopolitique de 1986 à septembre 2022. Le niveau actuel de 152 est le plus élevé de cette période, en plus de celui qui a immédiatement suivi la guerre du golfe Persique (179) et les attaques du 11 septembre (229).

Sources : Capital Group; Caldara, Dario et Matteo Iacoviello (2022), « Measuring Geopolitical Risk, » American Economic Review, avril, 112(4), pp.1194-1225. L’indice de risque géopolitique est une mesure des événements géopolitiques défavorables et des risques associés, basée sur le nombre d’articles de presse couvrant les tensions géopolitiques, à partir d’un échantillon de 10 journaux remontant à 1985. Les valeurs de l’indice reflètent une moyenne lissée sur 12 mois des données mensuelles. Données au mois de septembre 2022.

Prenons l’exemple de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), le principal fabricant mondial de semi-conducteurs de pointe. Après avoir concentré l’essentiel de ses capacités à Taïwan, un foyer de préoccupations géopolitiques, l’entreprise construit son premier centre de production aux États-Unis. Elle construit également une nouvelle usine au Japon. Cette régionalisation devrait permettre de créer une chaîne d’approvisionnement plus efficace pour certains de ses principaux clients américains, notamment des constructeurs automobiles et des entreprises technologiques comme Apple, Qualcomm et Broadcom.


Une approche flexible de l’investissement peut vous aider à affronter la tempête


La combinaison de taux bas et de marchés en hausse a fait ressembler les dix dernières années à une longue journée ensoleillée à la plage. Si quelques averses ont désormais poussé les plagistes à se réfugier à l’intérieur, ils regardent toujours par la fenêtre en attendant que l’orage passe. Ils ne se rendent pas compte qu’un nouveau système météorologique est en train de s’installer, avec plus de nuages, des températures plus froides et des vents beaucoup plus forts. Ce n’est pas la fin du monde, mais il y fera peut-être plus humide, plus nuageux et plus froid, et la vie ne sera tout à fait une partie de plaisir.


Cela peut sembler pessimiste, mais je considère en réalité qu’il s’agit d’une période palpitante pour les investisseurs. Mes collègues gestionnaires et moi-même sommes en mesure de nous adapter à cette nouvelle réalité de l’investissement de différentes manières.


Bien que nous n’ayons pas tout prévu, nous délaissons depuis plusieurs années les secteurs à plus forte croissance comme la consommation discrétionnaire et les technologies de l’information au profit des soins de santé et de l’industrie, en prévision de cette nouvelle réalité. Les nouveaux environnements de marché offrent de nouvelles opportunités, et c’est là que l’expérience et la flexibilité peuvent s’avérer essentielles.



Jody Jonsson est gestionnaire de portefeuille d’actions et possède 35 ans d’expérience en matière de placement (au 31 décembre 2023). Elle est présidente de Capital Research and Management Company et siège au Comité de gestion de Capital Group. Elle est titulaire d’une MBA de Stanford et d’un baccalauréat de Princeton. Jody détient également le titre d’analyste financière agréée (CFA)® et est membre du CFA Institute.


L’indice S&P 500 est un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière, fondé sur les résultats d’environ 500 actions ordinaires détenues par un grand nombre d’actionnaires.

 

L’indice MSCI All Country World (ACWI) est un indice pondéré selon la capitalisation boursière flottante, conçu pour mesurer le rendement des marchés boursiers des pays développés et émergents. Il est composé de plus de 40 indices de pays développés et émergents.

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