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Indicateurs économiques
Voici la raison pour laquelle la prochaine reprise économique pourrait être plus forte que prévu
Jared Franz
Économiste

Trois questions préoccupent les investisseurs depuis des mois : Y aura-t-il une récession? Quelle en sera la gravité? Et quelle sera la suite?


La campagne draconienne de hausse des taux d’intérêt menée par la Réserve fédérale américaine pour lutter contre l’inflation persistante a amplifié le risque de récession. Les récentes turbulences du secteur bancaire, qui entraîneront probablement un resserrement des conditions de crédit, pourraient accentuer ce risque.


« L’un des indicateurs fiables d’une récession est l’inversion de la courbe des taux, c’est-à-dire le fait que le rendement des obligations du Trésor américain à court terme est supérieur à celui des obligations à plus long terme », explique Jared Franz, économiste américain. « L’activité récente des marchés obligataires suggère qu’une récession est largement attendue. Qui plus est, il s’agit peut-être de la récession la plus largement anticipée depuis des décennies. »


L’inversion de la courbe des taux est un signe précurseur d’une récession

L’image présente la différence entre les rendements des obligations du Trésor américain à 10 ans et à 2 ans de 1987 à 2023. Lorsque les valeurs, représentées par une ligne de fièvre, tombent à moins de zéro, il en résulte une courbe de taux inversée, ce qui, historiquement, a été un indicateur fiable de récessions imminentes. Les périodes où la courbe des taux s’est inversée sont les suivantes : du 31 janvier 1989 au 29 septembre 1989; du 29 février 2000 au 30 novembre 2000; du 30 juin 2006 au 31 mai 2007; et du 29 juillet 2002 au 31 mars 2003. Les périodes de récession vont du 30 septembre 1990 au 31 décembre 1990; du 31 mars 2001 au 30 septembre 2001; du 31 décembre 2007 au 31 mars 2009; et du 31 mars 2020 au 30 avril 2020.

Sources : Capital Group, Bloomberg Index Services Ltd., National Bureau of Economic Research, Refinitiv Datastream. Données au 31 mars 2023.

Alors que de nombreux investisseurs se concentrent sur le moment et la gravité de la prochaine récession, M. Franz s’intéresse aux questions à plus long terme : Quels pourraient être les catalyseurs d’une reprise ultérieure? Quelles sont les conséquences de cette reprise pour les portefeuilles des investisseurs?


« Lorsqu’un point de vue est largement répandu, il peut être difficile d’en tirer profit, car il peut déjà être intégré dans les cours du marché », explique M. Franz. « Au lieu de cela, les investisseurs seraient peut-être mieux servis en se préparant à ce que je crois devrait  être une reprise plus forte que d’habitude, alimentée par un secteur de la consommation en bonne santé. »


M. Franz nous fait part ici de ses attentes concernant la récession et de son point de vue sur une éventuelle reprise ultérieure.


Les États-Unis sont-ils déjà entrés en récession?


Je pense que nous sommes au bord de la récession. Et comme l’inflation reste supérieure à l’objectif de 2 % de la Fed et que les marchés du travail sont tendus, la banque centrale a encore du pain sur la planche. Compte tenu des récents bouleversements bancaires, je pense que la Fed pourrait modérer son approche en matière d’augmentation des taux, mais je pense qu’elle sera prête à les augmenter jusqu’à ce que l’inflation ralentisse davantage.


Je m’attends maintenant à une baisse de 1,0 % du produit intérieur brut (PIB), soit ce que l’on pourrait considérer comme une « légère » récession. Ce serait nettement moins grave que la baisse de 4,5 % subie par les investisseurs lors de la crise financière mondiale de 2007 à 2009, et plus proche d’une récession plus classique. Il ne s’agit pas ici de minimiser l’impact de la récession sur les gens. Les récessions, aussi légères soient-elles, peuvent être douloureuses.


L’affaiblissement du marché du logement est un autre facteur de risque. Les ventes ont chuté en mars, entraînant une baisse des prix des logements pour le deuxième mois consécutif. Mais à partir de là, je m’attends à ce que les prix baissent encore de 10 %, avant d’accélérer à nouveau. Cela contribuera à limiter la détérioration des bilans des ménages, ce qui pourrait stimuler la confiance des consommateurs.


La récession au Canada : un développement à surveiller 


De nombreux économistes canadiens s’accordent à dire que le Canada entrera en récession en 2023. Il existe également un consensus sur le fait qu’une récession au Canada sera similaire à celle prévue aux États-Unis : elle sera de courte durée et la croissance reprendra rapidement. Selon le Conference Board du Canada (CBdC), un ralentissement économique se profile à l’horizon, mais le plus grand groupe privé d’analyse économique et de prévision du pays se garde bien de déclarer que le Canada entrera en récession. 


Et ce, malgré le fait que l’indicateur de récession du CBdC ait atteint 95,0 % en mars et que la courbe des taux d’intérêt se soit inversée, ce qui indique une baisse du moral des investisseurs et une intensification du risque de récession. Mais, comme le souligne le CBdC, ce n’est pas parce que le risque est élevé qu’une récession se produira. Selon le CBdC, l’évaluation des risques lui donne une idée de la position des marchés, mais ses résultats sont déterminés par les données financières et le cycle économique canadien, qui pourrait atteindre son point le plus bas au cours des prochains mois. 


« Un écart de taux négatif précède généralement les récessions, mais ce n’est pas la règle d’or », déclare le CBdC. « Il y a eu des cas où la courbe des taux s’est inversée, sans qu’il y ait eu de récession. Étant donné que l’écart entre le rendement des obligations à 10 ans et celui des bons du Trésor à 3 mois a continué à se réduire, l’indicateur de risque de récession a produit une probabilité plus élevée de récession en mars. » 


La prochaine reprise sera-t-elle plus ou moins forte que les précédentes?


S’il y en a une, je pense qu’il y a deux raisons pour lesquelles la reprise sera plus vigoureuse que les cycles précédents. Premièrement, il n’est peut-être pas nécessaire de procéder à un désendettement à grande échelle comme cela a été le cas pendant la crise financière mondiale. Comme de nombreuses entreprises s’attendaient à un affaiblissement de l’économie, elles ont pris des mesures, retardant les commandes pour éliminer les excès de l’économie. Par conséquent, si une récession est probable cette année, je m’attends à ce qu’elle soit quelque peu superficielle.


Deuxièmement, le secteur de la consommation aux États-Unis est solide par rapport aux cycles précédents. La bonne santé des marchés de l’emploi, la croissance des salaires et la richesse des ménages devraient être les principaux catalyseurs d’une reprise plus robuste.


Certes, le marché du travail américain s’est récemment assoupli, et une récession, quelle qu’en soit l’ampleur, fera probablement grimper le chômage à mesure que les entreprises annonceront des licenciements. Mais le marché du travail a continué à se renforcer, avec 236 000 emplois créés en mars. Comment cela se fait-il? Les changements structurels sur les marchés du travail ont modifié la dynamique de l’offre et de la demande de main-d’œuvre.


À la fin du mois de mars, le taux de chômage aux États-Unis s’élevait à 3,5 %, soit un niveau proche de ses plus bas niveaux depuis plusieurs décennies. À mesure que l’économie ralentira, le chômage augmentera, mais je pense qu’il atteindra son maximum autour de 5,0 % et qu’il diminuera plus rapidement que lors des cycles économiques précédents. Et, depuis le début de la pandémie, les tendances du travail à domicile, ainsi que la relocalisation des chaînes d’approvisionnement aux États-Unis et le développement de l’énergie durable, ont soutenu les salaires réels, en particulier pour les travailleurs à revenus moyens et faibles.


De plus, à ce stade du cycle, les consommateurs sont peu endettés par rapport aux niveaux atteints à la sortie de la grande crise financière ou même d’autres récessions plus typiques. À la fin de 2022, le service de la dette des ménages représentait 9,7 % de leur revenu disponible.


Les consommateurs se portent mieux qu’avant les récessions précédentes

L’image présente un graphique linéaire reflétant le service de la dette des consommateurs américains en pourcentage du revenu disponible total, du 31 mars 1980 au 31 décembre 2022. Une deuxième ligne permet de suivre l’évolution du taux de chômage aux États-Unis sur la même période. Les paiements du service de la dette des ménages en pourcentage du revenu disponible ont varié entre un minimum de 8,33 % le 31 mars 2021 et un maximum de 13,17 % le 31 décembre 2007. Le graphique présente également que le taux de chômage varie entre un minimum de 3,6 % le 31 décembre 2022 et un maximum de 13 % le 30 juin 2020. Les périodes de récession, représentées par des lignes verticales grises, sont les suivantes : du 31 mars 1980 au 30 juin 1980; du 30 septembre 1981 au 30 septembre 1982; du 30 septembre 1990 au 31 décembre 1990; du 31 mars 2001 au 30 septembre 2001; du 31 décembre 2007 au 31 mars 2009; et du 31 mars 2023 au 30 avril 2023.

Sources : Capital Group, Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine, Bureau of Labor Statistics, National Bureau of Economic Research. Le taux de chômage reflète le taux de chômage total corrigé des variations saisonnières. Les paiements du service de la dette des ménages en pourcentage du revenu disponible total sont corrigés des variations saisonnières, et la composante du service de la dette comprend à la fois les paiements hypothécaires et les paiements programmés de la dette à la consommation. Les données sont trimestrielles, au 31 décembre 2022.

Quels sont les autres facteurs susceptibles de favoriser une reprise propulsée par les consommateurs aux États-Unis?


Je m’attends à ce que la modération de l’inflation soutienne davantage la vigueur des consommateurs. Bien qu’il faille un certain temps à la Fed pour ramener l’inflation à son objectif de 2,0 %, je pense qu’elle sera contenue à près de 3,0 %. Des études ont montré que les dépenses de consommation n’ont généralement pas été affectées de manière importante par une inflation de l’ordre de 3,0 %. Une inflation contenue devrait stimuler la confiance des consommateurs. 


Or, si les salaires tiennent le coup, cela peut donner l’impression d’un véritable coup de pouce salarial. Je m’attends également à ce que l’inflation se rapproche de 2,0 % à 2,5 % d’ici 2025.


Je pense que nous verrons également des gains de productivité grâce à l’automatisation et à l’adoption accrue de l’intelligence artificielle. Cela pourrait constituer un vent favorable à l’économie en aidant à gérer l’augmentation des coûts de la main-d’œuvre. Cela dit, je ne m’attends pas à ce que ces gains de productivité compensent les besoins d’embauche à court ou moyen terme.


Je m’attends également à ce que la demande de logements soit plus forte au sortir de la récession. L’évolution démographique et l’augmentation de la formation des ménages (un groupe de personnes qui ont l’intention de vivre ensemble) laissent présager un rebond de la demande de logements. Je m’attends à ce que la popularité du travail à distance stimule également la demande de logements dans les banlieues, les zones au-delà des banlieues et les villes de second rang. 


Qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs?


Les fondamentaux solides du marché du travail, les bilans des ménages et la modération de l’inflation pourraient, selon moi, conduire à une croissance de 3,0 % du secteur de la consommation aux États-Unis à l’avenir. Ce point est important, car les consommateurs représentent environ 67 % de l’économie américaine. Il est important de souligner qu’une récession entraînera une certaine contraction du marché du travail, mais je m’attends à ce que le marché du travail rebondisse.


Après de fortes baisses, les marchés ont rebondi relativement rapidement

L’image indique les cinq plus fortes baisses de l’indice S&P 500 de 1929 à 2019, ainsi que les rendements en USD pour les cinq années suivantes. Sur les 25 périodes suivant les baisses, il y a eu 23 périodes positives et deux périodes négatives. Les périodes au cours desquelles les cinq baisses les plus importantes ont été enregistrées sont les suivantes : Du 7 septembre 1929 au 1er juin 1932, baisse de 86,2 %; du 6 mars 1937 au 28 avril 1942, baisse de 60,0 %; du 11 janvier 1973 au 3 octobre 1974, baisse de 48,2 %; du 24 mars 2000 au 9 octobre 2002, baisse de 49,1 %; et du 9 octobre 2007 au 9 mars 2009, baisse de 56,8 %. Le rendement total moyen (combinant les cinq périodes) pour la première année suivant les baisses a été de 70,9 %; pour la deuxième année, de 12,7 %; pour la troisième année, de 9,8 %; pour la quatrième année, de 26,3 %; et pour la cinquième année, de 10,2 %. Le rendement total annuel moyen sur cinq ans pour toutes les périodes suivantes a été de 23,1 %.

Sources : Capital Group, RIMES, Standard & Poor’s. Au 31 déc. 2022. Les baisses de marché sont basées sur les cinq plus fortes baisses de la valeur de l’indice S&P 500 (à l’exclusion des dividendes ou des distributions) avec une récupération de 100 % après chaque baisse. Le rendement de chacune des cinq années suivant un creux est un rendement sur 12 mois basé sur la date du creux. Le pourcentage de baisse est basé sur la valeur de l’indice S&P 500 non géré, hors dividendes ou distributions. Les rendements totaux annuels moyens incluent les dividendes ou les distributions réinvestis, mais ne tiennent pas compte de l’incidence des frais d’acquisition, des commissions, des frais de compte, des charges ou des impôts. Les résultats passés ne sont pas garants des résultats futurs. Les rendements sont en USD.

Les salaires élevés et la confiance des consommateurs pourraient stimuler les dépenses de consommation, ce qui donnerait un coup de pouce à toute une série de secteurs, dont celui des voyages et des loisirs. En outre, la reprise du marché du logement pourrait donner un coup de fouet non seulement aux dépenses de construction, mais aussi à celles consacrées à d’autres biens durables, comme les appareils ménagers.


Historiquement, le marché boursier a eu tendance à anticiper les reprises, en rebondissant avant tout retournement de l’économie.



Jared Franz est économiste et possède 18 ans d’expérience dans le secteur (au 31 décembre 2023). Il est titulaire d’un doctorat en économie de l’Université de l’Illinois à Chicago et d’un baccalauréat en mathématiques de l’Université Northwestern.


L’indice S&P 500 est un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière, fondé sur les résultats d’environ 500 actions ordinaires détenues par un grand nombre d’actionnaires. L’indice n’est pas géré et n’a donc pas de frais. Les investisseurs ne peuvent pas investir directement dans un indice.

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